De retour en Asie !

Un carnet de voyage tout en couleur...

18 septembre 2006

périple en Inde de David

Bon, mon frère est parti en Inde au mois d'aout, alors il m'a envoyé par mail le recit de son voyage. tout n'y est pas encore écrit, et il manque aussi des photos car je ne veux pas me tromper en mettant les mauvaises photos au mauvais moment du récit. voilà, je vous laisse lire, et vous imprégner de l'ambiance indienne.

Arrivée le 03/08/06

Mon périple indien a débuté le 03/08. Départ de Singapour après avoir peiné à chopper un taxi, celui réservé la veille m’ayant fait faux bond…

Mes premiers pas sur le sol indien n’ont pas été aussi agréables qu’à Singapour. Les bonbons et les sourires ont été remplacés par les flingues et l’administration zélée. Mais bon, je n’ai pas eu de problèmes. J’ai eu un changement à Madras pour rejoindre Delhi. Comme j’avais de l’attente (et que mon avion avait une heure de retard…), j’ai regardé les infos indiennes. Parmi les news : la femme qui veut rentrer dans le guiness book en s’écrasant des piments sur les yeux et une chute de météorites sur un village. Ces météorites, d’après les dires des personnes interrogées auraient provoquées des boursouflures et des démangeaisons aux enfants du coin…
Ensuite, direction Delhi où mon « pre-paid » taxi m’attendait. C’est pas un mal vu la foule de taxis qui hèlent les nouveaux arrivants.

Ce trajet en taxi a réellement été ma première rencontre avec l’Inde et ce que peut être la culture indienne. Une main sur le Klaxon en quasi permanence pour indiquer sa présence aux autres, qui en font tout autant, des dépassements plus que cavaliers par la droite, la gauche ou n’importe quel espace suffisant pour s’y glisser tout en évitant les rickshaws, vélos, camions voire vaches présents de partout. La première constatation est que la conduite est à gauche n’est qu’un principe, la réalité se résumant à rouler là où on peut et dans le sens qu’on veut. Mon taxi était un gars agréable, aimant discuter et qui m’a donné ma première leçon de code de la route indien : il est interdit de téléphoner au volant mais l’amende peut facilement se faire sauter via un bakchich aux policiers, de même que la conduite en état d’ébriété avancé…

Il m’a déposé à l’hôtel Ajanta comme prévu (les taxis ou rickshaws nous annonçant souvent que l’hôtel est plein ou a fermé afin de nous envoyer là où ils touchent une comm’). Alors l’hôtel Ajanta, faut oublier. C’est cher, fliqué, pas très confortable et ils essaient surtout de nous refourguer les services de leur agence de voyage, soit disant « lonely planet recommended ». En fait, ils sont juste référencés dans ce guide (j’ai vérifié). Je n’ai néanmoins pas pu échapper à une présentation exhaustive du circuit que je pouvais faire en passant par eux.

Je suis ensuite allé déposer mes affaires dans la chambre en attendant François et j’ai maté des animés pendant 2 heures avant d’aller manger. Premier repas indien plutôt pas mal, pas trop épicé, assez fin. Lorsque François est arrivé, nous avons décidé d’aller faire un petit tour dans la ville. Nous étions proches du quartier de la gare donc c’est animé en permanence. Certaines personnes que nous rencontrions nous proposaient des bouteilles d’eau, de nous emmener en rickshaw, un hôtel… Nous avons croisé une vache dans une ruelle voisine, la première que l’on voyait de près, petite émotion figée par une photo rapide. Nous avons poursuivi encore quelques minutes notre balade, nous sommes passés sous un pont où une quinzaine de personnes dormaient à même le sol, mangeaient des restes de je ne sais quoi, ou se roulaient des semblants de cigarettes. Nous avons décidé de revenir par un autre chemin ce qui nous a conduit à un machabée, posé sur une charrette et recouvert par un drap… On est passé assez rapidement et on est finalement rentré se coucher, non sans entendre une vache meugler un bon moment sous notre fenêtre.

Le 04/08/06

Le lendemain, nous sommes allés à Cozy Travels pour organiser notre voyage. Très bien, le gars est sympa, de bons conseils et il n’a pas essayé de nous arnaquer. Nous lui avons dit là où nous souhaitions aller, on a regardé les différentes possibilités et on a programmé tout ça, réservé les hôtels, billets de train pour le dernier jour et le taxi pour l’ensemble du séjour (flexible, rapide, climatisé et pas trop cher). Notre retour à l’hôtel après ça pour annoncer que nous nous passions de leur service de voyage a été accueilli plus que froidement mais il nous a foutu la paix par la suite.




Puis nous sommes allés visiter Delhi. Au programme, un temple hindou avec un hôpital pour animaux blessés ou malades. Autant être clair, ça pue ! Et puis il faut marcher pieds nus dans un temple, alors voir des oiseaux à moitié amputés, déplumés, des lapins plus morts que vifs, des chiens galeux et consorts, ça donne envie de vite remettre ses chaussures et de se désinfecter les pieds à l’alcool à 90°C dès la sortie… Nous nous sommes ensuite rendus au Fort Rouge de Delhi. Il s’agit d’un ancien fort moghol encore occupé par les militaires. La fouille est poussée, les appareils photos tous vérifiés, les bouteilles ouvertes, toutes les poches contrôlées mais on parvient à rentrer. A l’intérieur de la forteresse, on découvre en fait de nombreux pavillons autrefois reliés par des bassins et des canaux. C’est dommage qu’ils n’aient pas remis en état des canaux car le grès rouge laisse place à de superbes bâtiments en marbre blanc, depuis longtemps dépouillés de tout l’or et argenterie qui recouvraient l’intérieur des appartements. Néanmoins, ça reste magnifique. Et ça devait être tout bonnement splendide à l’époque, avec l’eau qui s’écoulait un peu partout.
Nous sommes ensuite retournés à la Mosquée Jama Masjid. La première fois, nous n’avions pas pu entrer car c’était l’heure de la prière. Finalement, c’était une bonne opération car il restait encore de nombreux draps étendus au dessus de l’espace de prière, et les voir flotter au milieu de ce grand édifice ou se balader en dessous donne une impression de repos agréable, en opposition avec les couleurs vives et le sol brûlant de la cour.
En fin d’après midi, nous sommes partis à la recherche d’un supermarché (qu’est ce qu’on est con quand même…) pour acheter un savon, des fruits et un couteau. En effet, il n’était pas possible d’en emporter un avec nous dans l’avion étant donné que nous n’avions qu’un sac à dos. Alors, le supermarché, on oublie en Inde. Moi qui chante les louanges de Carrefour et autre Auchan, là bas, c’est pas la peine, c’est tout simplement inconcevable à l’heure actuelle. Donc après que notre taxi nous ait déposé dans un magasin pour touristes afin de toucher sa commission, nous avons pu acheter un couteau dans une épicerie, un savon dans une pharmacie et des bananes chez le vendeur de bananes (il ne faut pas avoir 50 trucs à acheter…). Nous avons terminé notre visite du jour par le quartier diplomatique avec l’immense avenue menant au parlement et aux appartements ministériels.

Enfin, retour à l’hôtel pour manger et tenter une bière indienne : la kingfisher (le martin pêcheur en français). Elle est dégueulasse et en plus elle fait mal à la tête. J’ai depuis appris pourquoi, elle contient un conservateur pas très recommandé. Heureusement, il y a une astuce : il faut retourner sa bière dans un verre d’eau, le conservateur descend alors dans l’eau et après quelque temps, on peut la reprendre sans le conservateur ni le mal de tête associé. L’autre astuce, c’est de ne pas en boire. Pendant que François allait envoyer quelques e-mail, j’ai discuté avec une chinoise. Elle était très sympa mais en tant qu’occidentaux, on en a pris pour notre grade. Elle ne comprenait pas qu’en général les français parlent aussi mal anglais alors que l’on habite aussi près de l’Angleterre, nous sommes hautains, persuadés la supériorité de nos principes. De même, nous serions des gens centrés sur nous même, ne croyant en rien et ne nous souciant pas de notre famille. Eux, par opposition, ne partent pas de chez eux si leurs parents se retrouvent seuls et ils continuent à avoir des croyances malgré les traces laissées par le communisme. En fait, elle ne comprenait pas comment on arrivait à tenir quand on n’allait pas bien, à quoi on pouvait se raccrocher. C’était assez étrange comme conversation mais super intéressant. On a discuté cinéma et elle remarquait que nous ne connaissions finalement quasiment rien des productions asiatiques (pourtant, je ne pense pas être le plus ignare dans le domaine) alors que eux se chopaient tous les grosses productions (à majorité américaine c’est vrai) ou les grands succès d’ici comme Amélie Poulain. Mais pour avoir vu quelques films de Bollywood et les massala movies qui en sortent, j’avoue que le niveau est plus près des productions à la Van d’Hamme que de Jeunet ou Tarentino. Sinon, l’Inde est très en retard sur la Chine selon elle, en terme de propreté et de commerce entre autres. Bref, soirée super instructive et sans aucun accroc malgré les désaccords ou incompréhensions mutuelles qu’il y a pu avoir.

05/08/06
Après une heure et quelque de trajet, nous passons un poste de frontière (il y en a un à chaque fois que l’on change de région et là, nous entrons à « UT » c’est à dire Uttar Pradesh).



Notre taxi part payer la taxe tandis que nous l’attendons sagement dans la voiture. Nous avons alors pu assister à notre premier « défilé » : montreur de singes, vendeurs en tout genre, mendiants classiques, enfants, travello et les mecs avec les pieds à l’envers. Ces derniers sont en fait assez courant. Je ne sais pas quelle est leur maladie mais la première fois, ça fait bizarre…
Nous sommes arrivés à Agra peu de temps après. A proximité du Taj Mahal, notre taxi driver s’arrête à un carrefour et un gars d’une bonne vingtaine d’année entre dans la voiture. Nous sommes plus que surpris mais il nous explique que c’est un guide (carte « officielle » du gouvernement à l’appui ) et qu’il est là pour nous faire visiter la ville, que tout est déjà prévu, etc.
Avant de pénétrer dans l’enceinte du Taj, je lui demande s’il travaille pour Cozy Travel et bien sûr, ce n’est pas le cas, mais il ne faut pas que l’on s’en fasse évidemment. Il nous demande ensuite 500 roupies par personne ou quelque chose comme ça pour acheter les billets. Après vérification des tarifs, on lui donne l’argent et là, une queue d’une 100 aine de personnes nous attend. Pas gêné, il bourre tout le monde en nous disant de la suivre et on se retrouve tout devant et tandis qu’il tape dans le dos du garde en lui filant nos billets, nous passons tranquillement. Ça aura été le seul avantage de ce guide
Nous parvenons à la porte Ouest parmi une foule de visiteurs (15.000 par jour), faisons quelques photos et là, la Taj apparaît face à nous. C’est grandiose, impressionnant et splendide. Entouré de jardins fleuris, l’immense mausolée blanc se dresse sur un immense socle, entouré de 4 tours.



Un chemin de grès rouge longeant des bassins nous conduit jusqu’au bâtiment principal. C’est Shah Jahan qui a fait construire ce temple pour sa femme préférée, Mumtaz Mahal (là, j’ai repris le bouquin car j’ai toujours autant de mal avec les noms) et faut dire qu’il y a mis les moyens. Au passage, le symbole de l’Inde n’est pas du tout un monument Hindou mais musulman (Moghol). Le mausolée est tout en marbre blanc et toutes les décorations sont des assemblages de différentes pierres taillées incrustées dans le marbre. A l’intérieur, on trouve le tombeau, tout y est finement ciselé et nombre d’Hindous embrasse la grille au dessous de laquelle sont enterrés les époux. Sur les façades extérieurs, on trouve plusieurs trompe l’œil, des versets du Coran écrits de plus en plus gros au fur et à mesure qu’ils s’élèvent sur le monument, de nombreux motifs floraux et l’immense dôme qui surplombe l’ensemble. De chaque côté, on trouve 2 bâtiments identiques : la mosquée et le palais des invités.



Derrière le Taj, une rivière, au delà de laquelle l’empereur avait prévu de dresser une copie conforme du Taj, tout en marbre noir cette fois ci, et dans laquelle devait reposer son corps, les 2 monuments devant être connectés par un pont de marbre noir et blanc. Ceci n’a malheureusement pas été possible à cause de son fils. En effet, le fiston Aurangzeb préférait faire la guerre (c’était vraiment un blaireau, en plus de ça et des différentes révoltes et guérillas que cela a créé, il a décidé de convertir les Sikhs à l’Islam. A l’origine, c’était des religieux qui avaient décidés de prendre le meilleur de l’Islam et de l’Hindouisme, il était pacifiste. Résultat, ce sont devenus des espèces de mercenaires militarisés… Et depuis son règne, l’empire Moghol n’a fait que péricliter.) Bref, le fiston a foutu son père en taule au fort rouge d’Agra d’où son père pouvait continuer à admirer le Taj, il a piqué l’or et les pierres qu’il y avait autour du tombeau et il a été foutre son bordel jusque dans le Sud de l’Inde. Au passage, une petite photo sur la méthode de tonte indienne.


Nous avons ensuite pu nous rendre au Fort Rouge d’Agra. Au niveau du style, il est presque identique à celui de Delhi, mais il offre une vue directe sur le Taj, avec la rivière qui s’étend à ses pieds. On retrouve là aussi des bâtiments tout de marbre, des canaux qui ne fonctionnent malheureusement pas, des murs d’enceintes de grès rouge, des jardins et des sculptures ainsi que la prison. Pour en sortir ou y rentrer, il fallait aussi se montrer motiver. A l’époque, il y avait des douves avec des croco, puis le mur d’enceinte avec les soldats et enfin, le parc avec les tigres. Après, pour les plus motiver, il restait une petite phase d’escalade… Bref trois fois rien.






Après cela, nous avons voulu trouver des toilettes et sans trop comprendre comment, notre guide nous a emmené chez son père ou un cousin ou frère… Ils nous ont montré comment se faisait l’incrustation des pierres dans le marbre pendant quelques minutes (c’était intéressant) mais très rapidement nous nous sommes retrouvés dans le magasin avec tout ce que l’on peut imaginer comme table, décorations, boîtes etc en marbre. François a décidé de regarder pour acheter un cadeau à Elise. Nous avons discuté pendant 10 bonnes minutes pour finalement casser le prix de la boîte par deux. Ça nous semblait raisonnable donc on a lâché. Le guide a été toucher sa comm’ en prétextant aller se laver les mains et nous sommes partis à l’hôtel Sakura. Cet hôtel était recommandé à raison par le guide du routard qui notait les bons conseils de Ramu. Ramu était très sympa mais dès qu’il a vu le guide, il lui a interdit de rentrer dans son hôtel et l’a foutu à la porte. Il nous a ensuite expliqué que ce sont tous des voleurs qui ne veulent que nous emmener dans des magasins où ils seront grassement payé en nous arnaquant. Il avait raison, nous avons voulu vérifier avec François que c’était bien du marbre qu’il avait acheté, et c’était de l’albâtre en fait. Néanmoins, dans cet hôtel, nous avons eu droit à une chambre tout en marbre pour l’équivalent de 5-6 euros à deux. Rien à redire quoi.




Nous sommes ensuite aller manger près du Taj. On s’en est vu pour trouver le restau et j’étais près à abandonner. Et nous avons finalement trouver le petit boui boui où le gars nous faisait signe de venir, que c’était bien lui qui était recommandé sur les guides. C’était Joney, du Joney’s Palace. Et effectivement, on s’est régalé, j’ai mangé des pommes de terres revenues dans une sauce épicée délicieuse, quant au banana lassi (avec du lait caillé…) c’était extra. Il nous a sorti tous ses cahiers remplis d’annotations de routards depuis déjà des années sur lequel j’ai moi aussi laissé ma griffe. Après le restau, François s’est montré super téméraire et a voulu rentrer par un autre chemin. Ce n’était que des petites ruelles, sans voiture mais très animées du fait des nombreuses échoppes, vélos et motos qui passaient, de la foule qui grouillait,… Pas de touriste à l’horizon, juste des rues typiques, mais dans lesquelles on commençait à être bien perdu. Et là, comme souvent, coupure de courant générale. On s’est donc retrouvé paumé dans une rue bondée et sans lumière. Même si nous n’avons pas été ennuyé, j’avoue que je commençais vraiment à ne pas me sentir rassuré… Surtout que notre taxi ne savait pas où nous étions. On a fini par retrouver notre chemin et notre taxi et nous sommes rentrés à l’hôtel. De là, nous avons pris un rickshaw pour aller au cinéma. On n’a pas eu de chance car celui où nous sommes allés ne passait qu’un film comique. Le cœur des massala movies, c’est les films d’action et au moins, c’est pas compliqué à comprendre. Nous avons cependant pris nos billets, à l’intérieur, il y avait assez peu de personnes mais des gamins nous ont appelé pour que l’on s’installe près d’eux. On a discuté un moment et ils nous ont dit que ce film était génial et qu’ils l’avaient déjà vu 4 ou 5 fois. Ceci m’a conforté dans ma conviction que nos goût cinématographique sont réellement très éloignés. Nous sommes rentrés après avoir tenu une trentaine de minutes. Au retour, nous avons peiné à trouver un rickshaw mais un rickshaw à vélo nous a finalement pris. Il m’arrivait au torse, ne faisait pas très costaud et on avait presque mauvaise conscience de le voir pédaler difficilement dans les rues en faux plat, alors qu’on était tous les 2 assis derrière.

17 septembre 2006

Deepavali festival

Bon, d'abord sorry tout le monde, je sais que ça fait un baille que je n'ai pas mis mon blog à jour. mais bon, j'en connais certains qui sont pires que moi. N'est-ce pas Ludo ! Oui, c'est à toi que je m'adresse, quand est-ce que tu vas te décider à mettre des trucs intéressants sur ton putain de blog. Tu as enfin repris les cours, donc qui dit cours dit soirées et alcool. Mais toi non, t'as pas l'air d'avoir envie de montrer des photos de toi bourré (pourtant j'en ai une belle sur mon ordi). Alors avertissement, si tu te bouges pas le cul, je mets la photo (oui oui, tu sais très bien de laquelle je parle) sur ce blog !!
Voilà, après ce petit message perso, je peux reprendre le cours de ma vie. Alors en ce moment...bin disons que c'est pas mal overbooké. Je vais partir pour le Cambodge dimanche prochain, pour une semaine. Mais le problème c'est que pour la semaine de la rentrée j'ai plusieurs essais à rendre, et une présentation orale à terminer. Donc je bosse pas mal en ce moment vu que j'aurai pas le temps de faire tout ça pendant les vacances.
Sinon aujourd'hui en allant à little india avec quelques potes on a pu se rendre compte que c'était le début de la fête Deepavali (donc petite erreur sur le petit futé qui annonçait ça en octobre). Deepavali est une fête indienne, et signifie "voie de la lumière". C'est la fête la plus importante pour les indiens, d'un point de vu spirituel. Pour information (je recopie le futé), les lumières symbolisent la victoire du bien sur les ténèbres, et aussi la victoire du Krishna, la huitième incarnation de Vishnou, sur le roi démon Narakasura. Les rues de little india, notamment Serangoon Road, étaient totalement bondées ce soir. Déjà que d'habitude c'est un beau bordel comparé au reste de Singapour, là c'était carrément impossible de marcher. Tous les gens étaient en train d'acheter des vêtements, des bijoux, et à bouffer pour cette fête. De plus, en continuant jusqu'au Perumal Temple, on a pu assister à une célebration rituelle, avec tous les indiens à moitié à poil, juste une serviette autour de la taille, qui faisaient leur prière en s'appliquant de l'eau sur le visage. Ne m'en demandez pas plus, je serais bien incapable de vous expliquer clairement ce qu'ils faisaient, d'autant qu'on ne pouvait pas rentrer dans le temple étant donné que c'était l'heure de la prière. je n'ai malheureusement pas de photo personnelle à vous montrer car je n'avais pas mon appareil photo. Si je retourne à little india les jours prochains, je penserai de le prendre.
voilà, à mon avis la prochaine fois que je rajouterai quelque chose sur ce blog ce sera pour vous montrer des photos du cambodge. Sur ce.... je vais me pieuter.

06 septembre 2006

d'autres photos de kuala Lumpur


petite photo devant les petronas towers (encore oui je sais mais bon)


ça c'est la façon à kuala lumpur de livrer de la glace: en moto.







photos de la vie quotidienne.






Les marchands de Chinatown qui se barraient avant l'arrivée des douaniers.







ça c'est dans le skytrain.

04 septembre 2006

Trois jours à Kuala Lumpur.

Bon, ça y est, je suis revenu de Kuala Lumpur, après 3 jours de visite et de shopping. On est parti jeudi soir avec Basil, Christian (suisses tous les deux, mais de Zurich donc ils parlent allemand), et David, de la Nouvelle-Zélande. Premièrement il faut avoué qu’on a eu vachement de bol de pouvoir partir jeudi, car on s’est pointé seulement 2 minutes avant que le stand de la compagnie de bus ne ferme. Ouf ! mais c’est bon, sitôt les tickets achetés, on monte dans le bus, direction KL, pour à peu près 5h30 de voyage.
Arrivée à 3h du mat, au beau milieu de Kuala. On avait une adresse où on pouvait dormir (sorte d’auberge de jeunesse). Un taxi se pointe, on lui montre l’adresse où on veut aller, et il nous dit : « c’est loin !! c’est au moins à 3 kilomètres, donc ça va vous faire au moins 25 ringgits (soit 6 euros). » et là, qu’est ce qu’on voit, l’auberge est juste sur la rue d’en face. Bâtard de taxi driver, il allait nous faire faire un tour en ville pendant 20 minutes pour ensuite tranquillement revenir au point de départ. Enfin, au moins on est directement prévenu de l’ambiance locale : négoce, négoce, négoce, et faire gaffe..…. Mais quoi qu’on fasse,on aura beau essayer de discuter un maximum, avec nos petites gueules de blancs les prix seront toujours plus élevés (du moins pour les fringues) que pour les asiatiques.





Hôtel pas cher (2,5€ la nuit), on dormait dans une chambre avec six lits. Par contre faut avouer que les douches froides le matin, c’est pas le pied. Il y avait bien la possibilité d’en prendre des chaudes, mais regardez la photo à droite et l’emplacement de la douche, et vous comprendrez pourquoi je voulais pas prendre de douche chaude.







Premier jour, arrivée en ville, balade, visite de Chinatown et Little india. On a commencé à faire nos premiers repérages et nos premiers achats. Ambiance dans Chinatown : Come on my friend, special price for you. Very cheap and good quality ! You want DVDs? I’ve all that you want, come and see ! A handbag for your girlfriend, no problem, very cheap. What do you want: Louis Vuitton, Dior, … original, original !! Encore une fois, pas possible de se faire passer pour autre chose que des touristes. Mais au bout d’un moment, on s’y fait au bargaining (négociation), ça devient un jeu, et même si par rapport aux locaux on se fait vraiment enculer quand on achète un truc, c’est pas grave, au moins on est content d’avoir pu baisser le prix par 2 ou 3 par rapport au prix d’origine.

En fin de journée, on est parti à 13 km de KL, visiter les Batu Caves, sortes de grottes converties en lieu de prière et de baptême pour les hindou.

Avant de commencer la visite, un bon petit jus de coco. ça met en forme pour gravir les 300 marches jusqu'aux caves.





Pas vraiment exceptionnelles ces caves, le plus marrant ça reste les colonies de singes chapardeurs, qui viennent vous piquer de la bouffe (au fait, juste pour dire, j’ai vu un singe qui a bouffé une banane en deux bouchées, trop drole il en avait plein la gueule avec de grosses abat-joues, et regardait les gens en ouvrant le gueule pour bien nous montrer tout ce qu’il y avait dedans… huuum).











Les singes voleurs en question.



Le soir, on s’est arrêté à little india, et là ça a été la révélation. Par rapport à Singapour, la Malaisie est vraiment un pays de liberté.



Il y avait pleins d’échopes qui proposaient des shishas (pour ceux qui connaissent pas, ce sont les sortent de grandes pipes où on met du tabac à la pomme, fruits exotiques, caramel, …bref il y en a pour tous les goûts.) donc on a décidé de s’arrêter avec une petite bière en prime, avant de rentrer tranquillement à l’hotel vers 2h du mat.




Piou-piou a adoré la shisha à la pomme.




Deuxième jour, levé à 7h pour aller réserver des billets gratuits pour la visite des Twin Towers (en gros seule « attraction » de Kuala Lumpur). On arrive à 8h aux Petronas, et là, merde… pas mal de monde. Heureusement on a croisé un groupe d’exchange students de PGP, donc on s’est mêlé à eu, et donc visite à 9h pour monter jusqu’au 42em étage, là où il y a le skybridge.

Photos prises à partir du skybridge, le pont qui relie les deux tours.












Mon avis: Les tours sont belles ok, hautes ok, mais elles ne paraissent pas « massives » ou « imposantes » comme certains autres buildings car en fait elles sont vachement fines, et tout en verre.


Dans le parc juste en dessous des tours, petit moment de répis avant de reprendre la visite de la ville.






Enfin, c’est comme pour tous les buildings, c’est bien parce qu’on a une vue d’ensemble de KL, mais c’est tout. Par contre il faut quand même avouer que quand on est en ville et qu’on regarde les tours, ça fait classe, et tout de suite ça donne un petit air de « pays développé »




Ensuite ça a été visite de quelques temples chinois et indiens, et aussi visite des grands centres commerciaux, dispersés un peu partout dans Kuala. Le contraste est effrayant entre les habitations qui tombent en ruine, et les centres commerciaux deux rues plus loin symboles du boom économique.

Quelques photos de la vie "réelle" de Kuala Lumpur.














En fin de journée, nous sommes allés à la KL tower (tour de la télévision de KL), qui se visite aussi. Mais trop crevé pour continuer à se faire une autre visite, on est finalement resté au pied de la tour, en buvant un petit jus de fruit.

La KL tower: tour pas très belle, mais qui offre un meilleur panorama que les twin towers puisqu'on peut monter plus haut.



Le dernier jour, retour à China town pour quelques courses (souvenirs, cadeaux, vêtements, ..). Et là, on milieu d’après midi, on a assisté a une vision plutôt surréaliste. On a vu tous les marchands de chaussures, sacs à main, montres,… commencer à remballer leurs comptoirs et à ranger les affaires. On voyait les vendeurs porter les grilles où étaient entreposées les chaussures, pour les cacher dans des rues annexes (on les a suivi) très glauques, sombres, et franchement sales. On a discuté pendant une 10aine de minutes avec l’un deux (un vendeur de DVD), et il nous a dit qu’ils étaient en train de plier parce que les customers (douaniers) allaient venir en fin d’après midi. En parlant un peu plus, on a appris qu’il y a des sortes de « taupes » au sein des douaniers, payés (ils touchent des commissions) pour prévenir des allers et venues des douanes lorsqu’il y a des descentes.


Ensuite tous les petits vendeurs ont des talkie-walkie et ils communiquent entre eux comme ça. Et comme nous a dit le mec, les douaniers sont à la recherche des « original copy » des grandes marques. Très franchement, je pense que le gouvernement n’en a rien à foutre de choper ou non les vendeurs de fausse marque, car ça rapporte un fric monstre, et presque tout le monde vit de ça là-bas (quand ils ne sont pas taxi ou serveur dans un resto). C’est juste pour dire au autre pays « regardez, on fait des efforts pour lutter contre les faux ». Juste un autre truc, mon prof de « corruption et gouvernance en Asie » nous avait dit que la malaisie était pas mal corrompue, et bien maintenant je sais que c’est pas des conneries.


Un des stand qui est en train de ranger sa marchandise.
En toute fin de journée, on a pris le Skytrain(j'ai pas de photo pour l'instant, j'attends que Basile me passe les siennes)tout beau, tout neuf, rapide, et très pratique pour éviter les bouchons en ville.. On s'est fait la traversée entière de la ville.... 3 fois. car en fait au terminus, personne ne vient pour vous dire de descendre, et le ticket que vous avez acheté vous permet de sortir à n'importe quelle station. donc on a voulu profiter de la vue aérienne de la ville un maximum.
Le retour s’est fait tranquillement en bus (malgré une pause forcée de 2 heures en pleine nuit sur l’autoroute car il y a eu un accident entre trois camions), et je suis arrivé à Singapour à 5h30 du mat.
Voilà, maintenant je vais me plonger dans mes devoirs, car j’ai pas mal de trucs à faire pour mes amphis, et vu que c’est en anglais je ne suis pas aussi très rapide pour bosser.