De retour en Asie !

Un carnet de voyage tout en couleur...

08 février 2009

Le retour à Shenzhen

Enfin quelques nouvelles depuis, pffou, fort longtemps…
Entre temps, retour en France, prolongé d’ailleurs du fait des aléas conjugués des réunions et des vacances chinoises.
Néanmoins, j’ai pu goûté à l’atmosphère du nouvel an ici. Les décorations regorgent encore dans les rues et les immeubles et offrent un spectacle assez enchanteur : lampions par centaines parfois, lumières diverses, mandariniers…Et lundi soir prochain, on m’a annoncé que je devais quitter le bureau à 16h pour la fête des lanternes qui clos définitivement l’année précédente, la fête du printemps durant 15 jours après le passage à la nouvelle année. Et le lendemain, c’est direction le boulot pour tout le monde (c’est la théorie).
Car oui, j’ai découvert les us et coutumes locaux que je vais tenter de lister ici.

Déjà, la « red pocket » ou « lucky pocket ». Quezako ?
En bon peuple capitalo-communiste, ça parle d’argent (c’est redondant ici). Les couples mariés doivent offrir une enveloppe rouge contenant un peu d’argent à ceux qui n’ont pas (cocher la case qui vous fait plaisir): a) encore eu cette chance, b) rencontrés la bonne personne c) envie de sauter le pas d) le temps.
Moi je n’ai rien reçu mais j’ai bien compris que la red pocket avait une autre application possible : de l’employeur vers ses employés. Un fournisseur m’en a parlé. Je me suis donc laissé aller à offrir ma lucky pocket à mon équipe qui a semble-t-il bien apprécié le geste venant d’un occidental, donc ça fait malgré tout plaisir.

A oui, précision qui a son importance pour peu que l’on trouve ça important, nous sommes entrés dans l’année du bœuf, qui est, tout comme l’année du rat que nous avons quitté, une année liée à l’élément de la terre. (vous vous souvenez les figurines des JO, il y en avait 5, tout comme les éléments : le métal, le feu ; le bois, la terre et l’eau qui interagissent tous les uns sur les autres pour se créer ou se détruire. C’est pas clair ?
Tiens ta tête mon cousin et concentre toi bien. Avec de l’eau, tu fais pousser ton arbre, qui te donnera du feu avec son bois, qui fera des cendres et de l’engrais pour le sol dans lequel tu trouves les métaux. En revanche, la flotte elle va nous éteindre le feu, qui lui fait fondre le métal, avec lequel on coupe le bois qui nous sert à sarcler la terre, elle-même recouvrant et absorbant l’eau et ainsi de suite jusqu’à épuisement total.)
Bref, maintenant, c’est le bœuf et la terre.

Et qu’est ce qu’on se fête pour le nouvel an ? Et bien de prospérer et de devenir riche. Ce qui a donné quelques cartes de vœux assez marrantes avec une en particulier qui me revient à l’esprit. Une salle remplie et dégueulant de billets de banques avec marqué bonne année…On est loin de l’ascétisme.

Niveau déco, comme je l’ai indiqué, on trouve de partout des lampions rouges, en particulier le long des routes et des les parcs, des dessins ou des textes en rouge et or, placardés un peu partout, des mandariniers recouverts de fruits ainsi que de nombreuses illuminations diverses dans un style beaucoup plus occidental sur les façades des buildings ou sur les places, comme c’est le cas près de chez moi.

Concernant les croyances, un de mes collègues m’a expliqué comment cela se passait. Il y a tout d’abord une cérémonie d’au revoir au dieu protecteur de la maison qui retourne se reposer au ciel quelques jours et balancer à ses supérieurs ce que la famille a fait de plus ou moins bien, avant de revenir à la nouvelle année. Pendant ce temps là, prière de faire attention car ce dieu local est en congés donc ne surveille plus personne et un accident est si vite arrivé. Surtout aux vues du nombre de pétards utilisés (on n’est pas encore au niveau indien de Diwali. Nico, si tu me lis ;..). Néanmoins, les pétards et feux d’artifices fusent de partout et ce jusqu’à point d’heure. Et ceci se retrouve aussi à l’usine puisque lundi, nous sommes allés pendre un chapelet de pétards contre notre bâtiment. Depuis le matin, j’avais observé devant les sociétés des tas de papiers rouges explosés, de ceux qui recouvrent les pétards. Le volume que ces chapelets représentent est impressionnant et le final se fait dans une explosion retentissante.

Enfin, une petite dernière que j’ai vu sur Hong Kong : les danses du dragon. Comme à la télé, avec une 10aine de personnes cachées sous un dragon de papier et de tissus, qui le fond onduler grâce à des perches, le tout accompagné d’un orchestre avec des percussions à nous décoller les tympans. C’est joli à voir en fait.

Voilà donc quelques mots sur ce retour et ce que j’ai pu cerner du nouvel an ici.
La suite dans le prochain épisode…

1 Comments:

At 8/2/09 23:20, Blogger Blog de Seb et David said...

En effet, deux mois et demi sans rien écrire, tu perds le rythme !!

 

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