De retour en Asie !

Un carnet de voyage tout en couleur...

02 décembre 2006

Quelques jours en Thailande avec Amande.

Alors, comme d’hab (on change pas les habitudes), je suis à la bourre pour mettre ce blog à jour. Je sais bien qu’à part mes vadrouilles par ci par là je ne mets pas grand-chose, mais promis je vais faire un effort bientôt pour écrire mes impressions sur Singapour après maintenant plus de 4 mois ici. Mais pour l’instant, continuons donc sur les récits inintéressantissimes (à part pour une poignée de personnes) de mes voyages.
Cette fois-ci, je vous propose donc de vous donner mes impressions sur la Thailande, enfin juste un petit bout puisqu’on n’y est resté que 5 jours. Du Vendredi 10 au mercredi 15 novembre, un peu d’exactitude s’il-vous plaît c’est ce que demandent les singapouriens.
On est arrivé le vendredi soir à Bangkok, direction une guesthouse recommandée par la bible « Lonely Planet ». Le nom ? Sri Ayutaya guesthouse, un peu dans le nord de Bangkok, je la recommande car comparée aux guesthouses qu’on a visité c’est la plus jolie, très bon rapport qualité-prix, avec des chambres tout en bois bien sympa, et très propre. D’ailleurs c’est dans le petit resto de cette guesthouse que j’ai mangé le meilleur riz en 4 mois. Un délice ! J’ai d’ailleurs fait chier Amandine pendant tout le repas en disant « huum putain c’est bon ! ».


Le lendemain, Samedi. Visite des temples incontournables de Bangkok, notamment le Royal Palace, The Emerald Bouddha, Wat Pho, the Golden mountain.
Le royal palace m’a franchement impressionné. Ça brille de partout, on dirait qu’on nage dans l’or, et vu qu’il y avait un soleil de plomb sans nuage on en prenait plein la tronche. Des scintillements de partout, les yeux ont bouffé cher.



L'enceinte du grand palace est bourrée de fresques.



Je veux préciser un truc concernant les batiments. Les détails sont tout à fait incroyables, et les mélanges de couleurs nous laissent vraiment croire qu’on est entouré de pierres précieuses.

Types de décorations. ça en jette.

Le seul hic, c’est qu’en visitant un musée dans l’enceinte du royal palace, on se rend compte qu’en fait une bonne partie de ces magnifiques bâtiments est…en bois. Tout d’un coup, ce n’est pas qu’on se dit que c’est moins intéressant ou moins beau, mais on ne peut pas s’empêcher de penser que le bois est quand même moins difficile à tailler que la pierre, et donc ça enlève un petit je-ne-sais-quoi à l’ensemble des temples. Mais ça reste vraiment époustouflant.







A l’intérieur du Royal Palace, il y a aussi The Emerald Bouddha (le Bouddha d’Emeraude), qui est en fait une pierre de Jade taillée dans un seul bloc. Pas de photo à l’intérieur. Mais je peux vous garantir que la place est au recueillement. Mélange de touristes béats fascinés par les fresques et l’atmosphère particulière, et des thailandais qui apportent des offrandes au Bouddha. D’ailleurs le Bouddha est habillé de façon différente selon les saisons, 3 tenues en tout dans l’année (si saison des pluies, saison sèche,…). Je trouve ça assez marrant, ça lui donne un côté « humain » qui veut pas prendre froid.

Ensuite direction the Golden Mountain, un peu à l’écart des autres temples ce qui nous vaut une petite péripétie avec un tuk-tuk. Je commence à être habitué à la négoce avec les tuk tuk après tous ces voyages, et là on avait convenu « d’accord, tu nous emmènes où on veut, nous on va voir ton foutu magasin pour que tu ais ta commission » et on s’était arrangé pour 20 baht. Faut croire que les 5 minutes qu’on a passé dans le magasin ont pas suffit pour qu’il ait sa com’ , il nous a lâché dès qu’on est arrivé au Golden Mountain, sans même demander de fric. Bon, tant mieux. Bref, le Golden Mountain était vraiment pas mal. En fait on peut avoir une vue panoramique sur Bangkok.



Une vue semi-panoramique de bangkok.
Et au pied de ce temple il y avait un certain nombre de gong, à frapper 3 fois pour que notre vœu se réalise.






Juste après ça, direction The reclining Bouddha, énorme Bouddha couché. Je crois qu’il fait 45 m de long si je me souviens bien (j’ai filé toutes les brochures touristiques à Amande donc j’ai plus rien pour me souvenir précisément de l’orthographe des noms et des caractéristiques principales). Avec un petit cimetière de monks juste à côté.



Les pieds du Bouddha étaient décorés avec des images en nacre.



Pas de problème pour rentrer ensuite, nos bonnes gueules de touristes nous poursuivent toujours donc les tuk tuk s’attroupent.
Par contre, détail sans importance mais quand même, si je me souviens bien j’ai bien négocié le prix de la course pour le retour cette fois là. Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, je reprécise les règles fondamentales du tuk tuk.
--- Toujours négocier un tuk tuk ! en thailande certains peuvent demander 200 bahts pour une course, alors que le prix général (pour un touriste) se situe entre 40, 50 (1€) et 60 bahts selon la distance (100 pour de longues distances). En dessous de 40 bahts, c’est qu’il y a un piège et le conducteur voudra vous emmener quelque part pour toucher une commission. Libre à vous d’accepter ou non, sachant que c’est tout à fait permis de juste jeter un coup d’œil. Amandine m’a trouvé chiant à négocier tout le temps (et parfois perdre 5 minutes pour trouver le bon tuk tuk avec un bon prix), mais je peux vous garantir que la négociation est vitale !!
--- Etre sûr d’être compris par le tuk tuk. En thailande ça a été la misère plus que partout ailleurs (Cambodge, Indonésie, …) car ils ont vraiment un anglais pourrave. Et ils ne savent pas lire une carte de Bangkok non plus.
--- Ne jamais aller trop loin dans la discussion avec un tuk tuk. Les tuk tuk trop gentils qui insistent pour savoir d’où tu viens, ce que tu fais, etc… sont souvent des arnaqueurs de première.
--- Toujours apprendre les mots basics du pays où on va. Si on commence la conversation avec un tuk tuk en thailandais avec la phrase « combien ça coute pour aller à… » et qu’on répond cash « c’est trop cher ! » (tj en thailandais), il y a de bonnes chances pour qu’il te fasse un bon prix.



Après ce petit entracte, je reviens au voyage proprement dit.
Deuxième jour, Dimanche. On se lève super tôt (un truc du genre 5h15, et pour rectifier Amande sur son blog je précise que c’est moi qui me suis levé le premier, OUI MADAME !) pour prendre un bus, direction le floating market (marché flottant), à plus de 100 km de bangkok. Le lonely Planet prévenait que le Floating Market avait perdu son âme de véritable marché pour se consacrer à la vente de produits pour touristes, et bien c’est vrai. On a raqué 400 bahts (pour 2) pour une heure de barque à moteur, sachant quand même qu’on nous demandait au début 800 bahts. Et là où on voit qu’on se fait arnaquer c’est quand il y a ce genre de dialogue.
La vendeuse : « 800 bahts pour deux pour une heure de barque ».
Moi : « Nan trop cher, 400 bahts »
La vendeuse : « Ok. »
Moi : « Merde, j’aurais dû dire 200… » (pensée de quelqu’un qui vient de perdre sa négociation).

Le floating market est rempli de touristes, mais heureusement j’ai réussi à ne pas en photographier trop. Une aubaine ! J’ai plutôt laissé filer ma caméra sur de jolies filles comme celle-là.


Le bordel, comme toujours.


La bouffe sur l'eau. très pratique pour se laver les mains...heuu, pas sur.


Ensuite, re-bus pendant une heure, qui nous dépose au beau milieu d’un bled paumé pour qu’on puisse se rendre à la province Kanchanaburi. On descend, on fait 10 mètres, un bus s’arrête en nous disant de monter car il va à Kanchanaburi, un peu plus de 200 km à l’ouest de Bangkok. Timing parfait. Bus comme je les aime : un film de merde (Benjamin gates) doublé en Thai avec un son super fort, des suspensions plus dures que de la pierre.
On arrive à Kanchanaburi, Amande avait choisi la guesthouse (très bon goût d’ailleurs), avec une piscine.

Pas le temps de se poser, on loue un scooter pour se rendre au pont de la rivière Kwai.

J’ai adoré conduire ce genre de scoot. 4 vitesses, un brin nerveux, une bonne accélération, … j’ai pas dépassé les 80 km/h, déjà parce qu’il y avait Amande derrière et j’étais pas très rassuré, mais aussi parce que la conduite dans un cadre sans loi (on roule au milieu, à gauche, à droite, bref, c partout pareil en Asie du Sud Est excepté à Singapour) me foutait un peu la trouille. Mais en tout cas, je tenais la machine bien en main après quelques bornes seulement (je prévois d’ailleurs me faire un petit road trip si possible pour les vacances après les exams).



Le pont de la rivière Kwai est sympa.

En fait c marrant juste de se dire que ce pont est mondialement connu, qu’il a rien de particulier à part qu’il était un axe important pendant la guerre (bon ok il s'est bien fait bombarder quand même). Mais j’ai bien aimé quand même de pouvoir lui rendre une petite visite.
Retour à la guesthouse, et plongeon dans la piscine !







Le lundi, direction les chutes d’eau de Kanchanaburi province, les Erawan Waterfalls.. C’est une réserve naturelle conseillée dans le lonely planet, donc tout de suite les droits d’entrée sont carrément exorbitants, toujours par rapport au niveau de vie local. La ballade au travers des chutes d’eau a été l’occasion…. de rencontrer une tonne de monks (les moines bouddhistes). J’ai appris en discutant avec l’un d’entre eux que c’était une sorte de sortie scolaire, avec pique-nique et tout et tout.

J'adore le monk avec sa bouteille de coca dans l'eau!

C’était assez marrant de les voir se baigner et faire les cons dans l’eau. J’ai une très bonne vidéo des moines en train de se faire une bataille de boue dans la flotte (disponible sur le lien « quelques photos des endroits où je suis allé » ), ou en train de boire du coca, de se pousser dans l’eau, …ça fait tellement un décalage entre leur tenue, qui n’a pas changé depuis des siècles, le côté religieux qui se veut détaché de la vie terrestre, … et tout à coup de les voir faire les cons, d’envoyer des sms avec la dernière génération de téléphone portable, ou de prendre des photos avec des appareils de fous, et bien moi j’ai trouvé ça tripant. D’ailleurs un des monk m’a filé son adresse msn, et on reste un peu en contact depuis, sympa.




Bon, sinon concernant les chutes, elles étaient pas mal du tout. Le petit côté tropical y est pour beaucoup, car les chutes en elles-mêmes ne sont guères impressionnantes. Il y a plusieurs paliers, et il faut marcher une bonne heure et demi pour voir toutes les chutes. Il y en a certaines qui étaient vraiment belles, d’autres un peu moins, en tout cas le cadre et le paysage étaient vraiment beaux, et je pouvais parfaitement imaginer des moines venir méditer dans ce coin. Je ne me suis baigné que 5 minutes, car j’ai vite compris que les poissons essayaient de me bouffer les pieds et j’aimais pas trop trop ça.




ça c'est moi.


Amande, devant une bien belle cascade ma foi.





On est reparti sur Bangkok dans l’après midi, aux alentours de 5 heures. 3h de bus sur une route moisie, avec des bosses tout le long, paraissent un vrai bonheur après ce que j’ai pu vivre au Cambodge.


L’arrivée à Bangkok fut le début des emmerdes pour la soirée, après une journée crevante. Je copie ce qu’a écrit Amande dans son blog, car moi ça m’emmerde de tout raconter (j’ai toujours eu un côté feignasse).
« Bref, bus pour Kanchanaburi puis rebus de Kanchanatruc à Bangkok. Et la, c'est la soirée loose. Déjà le bus passe par l'ancienne route, cad un truc à peine goudronné, en plus il nous diffuse un film encore plus nul que Benjamin Gates, une espece de Scary Movie asiatique, en thaï evidemment, qui nous empeche de dormir.
Arrivés à Bangkok, northern bus terminal pour pouvoir prendre le skytrain jusqu'à un endroit ou ya un resto qui parait-il est super et à pas rater, d'après les copains dutch de doudou (NDSeb : d’après mes potes hollandais. Doudou c’est moi, et oui j’ai honte qu’elle ait écrit ça). Probleme: une fois au bus terminal, personne parle anglais comme partout ici, et galere pour trouver le skytrain. On prend donc difficilement un bus pour aller au skytrain, pour aller à l'autre bout de la ville où on rame pour trouver le resto "the face". on passe devant un cadavre ou un truc qui y ressemble et on finit par trouver un resto qui s'apelle en fait franchouillardement "Le visage" et qui coute la peau des fesses. Nous sommes degoutés et on reprend le skytrain pour trouver une guest house qui a un resto pas cher pour nous sustenter. echec, toutes les guest house qu'on avait reperé dans ce coin de la ville avec le lonely planet sont pourries ou hors de prix. (NDSeb : en plus elles puaient)
Nous prenons donc un tuk tuk pour retourner à la 1 ere guest house on ou avait creché en arrivant, et la le tuk tuk se perd dans bangkok. Il parle pas anglais et ne comprend pas la carte. Au bout d'une demi heure, et beaucoup de pots d'echappements respirés, il nous depose devant la sri ayuttayah guest house. Et la, c'est complet. celle de derrière aussi. heureusement pas le shandri lodge qui a encore une chambre au dessus de la cuisine (donc qui sent bon) avec la salle de bain et toilettes à partager avec tout le batiment... bonheur (NDSeb : ça c’est bon je m’y suis bien fait).
Il est 23h passé, les cuisines sont fermées, nous n'avons pas mangé de la journée, et meme les livreurs de pizzas livrent plus. On se bouffe un muesli avant de se rendre compte que je me suis fait devorer par les moustiques et d'aller se coucher.

Nous maudissons les dutch et leurs gouts de luxe.


L'amour pour le roi en Thailande est sans borne. Ce sont des malades, ils ont tous des autocollants "long live the king", ils portent tous des t-shirts jaunes avec l'emblême de la thailande, ...

Voilà, donc passons à l’avant dernier jour, le mardi. Le mardi on s’est fait Chinatown, immense bordel sans nom, aux ruelles extrêmement étroites, des scooters qui circulent même alors qu’on a du mal à marcher, des serveurs de resto avec des repas sur des plateaux qui doivent sans nul doute livrer la bouffe froide au client, des unijambistes couchés par terre qui se font marcher dessus et qui ralentissent le passage en plus ! (non non je ne déconne pas), bref, une bien belle expérience. L’atmosphère y est parfois irrespirable avec en plus des odeurs de bouffe à vous donner la gerbe, heureusement que je faisais une tête de plus que tous les autres (mais Amande a dû souffrir). Point positif qui a son importance, personne, contrairement à Singapour, qui vient nous faire chier en nous demandant de rentrer dans le magasin, de jeter un œil,… bref personne qui nous interpelle à tout bout de champ.

Chinatown a vraiment été une expérience. On a juste acheté quelques pierres pour faire des bracelets, car la plupart des commerçants étaient des grossistes. J’ai bien voulu acheter une paire de pompes, mais il fallait en fait que j’achète au minimum 6 paires, normal quoi, et tout à fait utile pour moi.

Disons le tout de suite, pour le shopping c’est pas le bon coin, mais pour le côté exotique, et franchement surréaliste ça vaut vraiment le détour.
Un peu plus tard dans la journée, direction un salon de massage près de Wat Pho, recommandé dans le lonely planet. C’est une école de massage, et ce sont directement les profs qui font les massages (je précise que bien entendu les élèves n’y sont pas, on était dans une salle avec amande, chacun sur un lit, chacun une masseuse). Deuxième précision, le massage thaïlandais n’est pas un massage où on se déshabille, à base d’huile, etc… c’est un massage basé sur des pressions fortes sur certaines parties du corps. C’est pas mal du tout, une heure de massage ça détend bien, même si parfois il y a certaines parties du corps un peu douloureuses quand la masseuse appuie bien fort. Un truc bizarre du massage : la pression durant une bonne minute sur l’aine (je sais pas si ça s’écrit comme ça) pour couper la circulation du sang dans la jambe, et libérer toute la pression d’un coup. Ça fait du bien, mais j’avais quand même un peu peur que la masseuse ne presse pas au bon endroit, un peu trop à gauche ou à droite, tout dépend.

Direction ensuite Wat Arun, où on peut voir un beau couché de soleil, mais bangkok est définitivement trop pollué pour que ce soit vraiment beau. Amande a aussi prit une jolie pose avec son ombrelle!

















Quelques images de Wat Arun, au couché du soleil.


Le lendemain, dernier jour, on n’a pas fait grand-chose. Et puis on a prit l’avion, direction Singapour.