Le Japon, la suite (2)
Après le passage à Osaka, nous avons repris le Shinkansen direction Himeji, pour aller admirer ce château classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Tout en bois, il a échappé aux incendies et aux bombardements et sa forteresse a pu abriter divers shogun depuis maintenant 400 ans. Voilà, ça c’est pour l’histoire. Voir la photo dans le premier article en fait. De là, direction la ville qui m’a le plus bottée : Kyoto.
Pour la petite anecdote, c’est un Français qui a contribué au sauvetage du patrimoine de cette ville. Alors que les Américains planifiaient de bombarder cette ville lors de la seconde guerre mondiale, un amoureux du pays du soleil levant provenant de l’hexagone a insisté pour que l’on épargne cette ville. Ce qui fut fait.
Et tant mieux car la ville affiche encore un côté provincial et surtout traditionnel qui en font tout son charme.
Quel plaisir et quel dépaysement de se balader et de croiser ça et là des femmes en costume traditionnel, des hommes en kimono et quelques geishas se baladant, élégamment perchées sur leur chaussures surélevées, le visage couvert de blanc laissant d’autant mieux apparaître le sillon de leur nuque et les apparats de leur chevelure.
Attention, ça ne veut pas dire que ça les rend toutes belles, y a aussi des thons, mais force est d’admirer la grâce qu’elles dégagent. Et puis Kyoto est la ville millénaire où les temples plusieurs fois centenaires se croisent au détour des ruelles étroites où se cachent les sanctuaires discrets ou au coin de parcs soignés et à la coupe millimétrée.
Le quartier de Gion, dans le centre ville, est le plus typique avec ses maisons en bois et ses magasins traditionnels.
Mais ils nous a bien fallu plusieurs jours (et des semaines suffiraient à peine pour voir tous les temples) pour aller profiter de la vue depuis le temple Kiyomizu (celui-ci je le place car dans 10 jours je ne m’en souviendrai plus) ou nous balader, un jour de pluie malheureusement, autour du pavillon d’or. Pourquoi ce nom ? Il est recouvert d’or fin, tout simplement. CQFD.
Tant que je suis sur Kyoto, il faut que je parle aussi du musée international du manga, que l’on a trouvé fermé la première fois où nous y sommes allés. Nous avons pu rester dans le café à côté, au charme certain et qui nous a aidé à digérer notre déception jusqu’à ce que l’on décide de retenter notre chance, et avec succès cette fois, le jour suivant. Au programme, que du manga. Une espèce d’immense bibliothèque avec plusieurs 10aines de milliers de manga. Et quel plaisir de découvrir que, la France étant le second marché au monde pour ce genre de livre je crois, nous sommes accueilli par un « bonjour » aux accents doucement asiatiques mais suivi par tout un discours prononcé sans problème dans cette belle langue qui est la nôtre (je parle uniquement aux Français et aux personnes douées de sens commun qui me lisent). Un mot aussi sur l’excellente habitude qu’ils ont de présenter leur plat. Il est possible de choisir en vitrine, à partir d’un modèle modelé et peint, qui plus est parfaitement conforme au plat original, ce que l’on souhaite commander.
Certains font preuve d’une grande originalité pour présenter leur plat mais le résultat final dans l’assiette s’avère toujours convaincant. Et ceci devrait faire réfléchir tous ces restaurateurs malhonnêtes transis dans leur graisse (même pas de canard) et leur taverne minable juste bonne à accueillir de touriste de passage qui, sous couvert d’une photo non contractuel, nous servent parfois en France, pays de la gastronomie s’il en est, un brou tel qu’un petit enfant éthiopien le confirait lui-même avec plaisir à l’appétit des thermites déjà occupé à bouffer sa case. Bref, je m’égare, passons. Mais pour l’heure, je vais moi-même passer à table et aller cuisiner et savourer, sans aucune publicité mensongère, mon délicieux steak chinois acheté dans un supermarché japonais, que je vais saupoudré d’herbes italiennes et de sel de Guérande…
Pour la petite anecdote, c’est un Français qui a contribué au sauvetage du patrimoine de cette ville. Alors que les Américains planifiaient de bombarder cette ville lors de la seconde guerre mondiale, un amoureux du pays du soleil levant provenant de l’hexagone a insisté pour que l’on épargne cette ville. Ce qui fut fait.
Et tant mieux car la ville affiche encore un côté provincial et surtout traditionnel qui en font tout son charme.
Quel plaisir et quel dépaysement de se balader et de croiser ça et là des femmes en costume traditionnel, des hommes en kimono et quelques geishas se baladant, élégamment perchées sur leur chaussures surélevées, le visage couvert de blanc laissant d’autant mieux apparaître le sillon de leur nuque et les apparats de leur chevelure.
Attention, ça ne veut pas dire que ça les rend toutes belles, y a aussi des thons, mais force est d’admirer la grâce qu’elles dégagent. Et puis Kyoto est la ville millénaire où les temples plusieurs fois centenaires se croisent au détour des ruelles étroites où se cachent les sanctuaires discrets ou au coin de parcs soignés et à la coupe millimétrée.
Le quartier de Gion, dans le centre ville, est le plus typique avec ses maisons en bois et ses magasins traditionnels.
Mais ils nous a bien fallu plusieurs jours (et des semaines suffiraient à peine pour voir tous les temples) pour aller profiter de la vue depuis le temple Kiyomizu (celui-ci je le place car dans 10 jours je ne m’en souviendrai plus) ou nous balader, un jour de pluie malheureusement, autour du pavillon d’or. Pourquoi ce nom ? Il est recouvert d’or fin, tout simplement. CQFD.
Tant que je suis sur Kyoto, il faut que je parle aussi du musée international du manga, que l’on a trouvé fermé la première fois où nous y sommes allés. Nous avons pu rester dans le café à côté, au charme certain et qui nous a aidé à digérer notre déception jusqu’à ce que l’on décide de retenter notre chance, et avec succès cette fois, le jour suivant. Au programme, que du manga. Une espèce d’immense bibliothèque avec plusieurs 10aines de milliers de manga. Et quel plaisir de découvrir que, la France étant le second marché au monde pour ce genre de livre je crois, nous sommes accueilli par un « bonjour » aux accents doucement asiatiques mais suivi par tout un discours prononcé sans problème dans cette belle langue qui est la nôtre (je parle uniquement aux Français et aux personnes douées de sens commun qui me lisent). Un mot aussi sur l’excellente habitude qu’ils ont de présenter leur plat. Il est possible de choisir en vitrine, à partir d’un modèle modelé et peint, qui plus est parfaitement conforme au plat original, ce que l’on souhaite commander.
Certains font preuve d’une grande originalité pour présenter leur plat mais le résultat final dans l’assiette s’avère toujours convaincant. Et ceci devrait faire réfléchir tous ces restaurateurs malhonnêtes transis dans leur graisse (même pas de canard) et leur taverne minable juste bonne à accueillir de touriste de passage qui, sous couvert d’une photo non contractuel, nous servent parfois en France, pays de la gastronomie s’il en est, un brou tel qu’un petit enfant éthiopien le confirait lui-même avec plaisir à l’appétit des thermites déjà occupé à bouffer sa case. Bref, je m’égare, passons. Mais pour l’heure, je vais moi-même passer à table et aller cuisiner et savourer, sans aucune publicité mensongère, mon délicieux steak chinois acheté dans un supermarché japonais, que je vais saupoudré d’herbes italiennes et de sel de Guérande…