Bukit Timah, la plus haute colline de Singapour.

Hier on s’était organisé une petite expédition à Bukit Timah, genre de parc naturel où il y a des parcours de randonnée. C’est assez long pour y aller (mais c’est un peu le cas pour tout à Singapour), mais surtout avant de pénétrer dans la réserve, il faut se taper une côte monumentale qui vous crève avant même d’avoir commencé votre parcours. Et peu de temps avant d’arriver à la réserve, on commence à voir des panneaux qui nous interdisent de nourrir les singes (sous peine d’amende bien entendu, c’est une évidence à Singapour). Chouette, au moins on sait qu’on va voir des singes.



Tim a un peu de mal à descendre les marches...trop de bière?

Alors qu’est ce que c’est que Bukit Timah ? D’après le petit guide qu’on nous donne à l’entrée, c’est l’une des forêts les plus riche au monde, par sa diversité et les différentes variétés d’arbres, de plantes, d’animaux. C’est une forêt typiquement équatoriale, née d’un climat humide.



La colline de Bukit Timah est la plus haute de Singapour, avec 163 mètres d’altitude !! Impressionnant. Il y a quatre parcours possibles dans cette forêt, le plus facile se fait en une heure aller-retour, et le plus long (car en fait guère plus difficile pour l’avoir fait) se fait en 2 heures. Le plus chiant c’est quand même de supporter la chaleur et l’humidité, mais avec un litre de flotte ça passe tranquille.

Ha oui, il faut préciser que Bukit Timah a été le lieu d’affrontements pendant la Seconde Guerre Mondiale entre les Alliés et les Japonais. Sur la photo qui est en dessous (zoomez pour mieux voir) vous pouvez lire l’histoire de Bukit Timah, et le Numéro « 9 » sur la carte de Singapour représente le quartier générale de la propagande japonaise à Singapour pendant la guerre.




Selon moi, Bukit Timah n’est pas du tout, mais alors pas du tout comme l’explique le guide. Je trouve que c’est bien la mentalité de Singapour de dire « l’une des meilleures au monde », « l’une des plus grande du monde » (c’était déjà le cas pour la fountain of wealth, qu’ils font passer pour la plus grande du monde).



La réserve n’est pas si diversifiée que ça, on n’a pas vu un seul animal à part des singes, mais y en a de partout dans ce coin donc ça compte pas, et le plus pénible c’est que tous les parcours sont balisés, les voies sont bétonnées ou aménagées en escaliers, il y a des bancs tous les 50 mètres, les arbres sont coupés pour laisser de l’espace … bref, dans cette réserve il y a la trace de l’homme un peu partout. Pas de place pour la nature ! Ce n’est pas un lieu sauvage comme ils veulent nous le faire croire. Enfin, ça m’aurait quand même étonné qu’il y ait quelque chose de « sauvage » à Singapour.




Mais je dois quand même avouer que la taille des arbres donne le vertige. Et la grosseur des lianes est tout aussi impressionnante.


Ha oui, dernier rajout, comme un peu partout ici, les compagnies privées « contribuent » à la sauvegarde de l’environnement (comme au zoo avec les animaux).

Et là, c’est la « Singapore Petroleum » qui s’est chargée de replanter des arbres pour faire une action en faveur de l’environnement. Je trouve ça assez comique, c’est tout.



Bon, j’écoute une de mes musiques préférée (FFVII a one-winged angel, hé oui toujours), donc j’ai plus envie d’écrire.
Cette semaine je sais pas si j’aurai le temps de rajouter un truc sur mon blog, ni le week end prochain pour cause possible de départ pour une destination encore inconnue et durée non encore fixée (houla, beaucoup d’incertitudes là).
Donc à la prochaine guys !!!!