demain, les achats !
Mon imbécile de frère (le plus jeune et le moins beau) n'étant pas joueur et n'ayant pas une verve aussi développée qu'il veut bien le faire croire, il s'est refusé à pratiquer l' exercice complètement inutile et ridicule proposé qui consistait à écrire chacun à notre tour une phrase. Donc je me retrouve face à la feuille blanche avec son titre prémonitoire à notre journée de demain. Donc, demain, les achats ! Comment exprimer, sans toutefois paraître condescendant ou renfrogné, toute la bile que ce titre affreusement banal et froid fait remonter en moi au point de me forcer à me bourrer le cortex et l'oesophage de la bière à peine éthilique chinoise (non, pas la TzhinTao mais la Shenzhen Kingway tirée paraît-il de la plus grande technologie germanique). En plus, l'écervelé consanguin n'a rien trouvé d'autre à faire pendant ce temps que de jouer à la console...
Bon, à part ça, je suis quand même bien content de revoir sa tête au frangin. Surtout que ça faisait un bail que l'on ne c'était as retrouvé ensemble (depuis que je l'ai aidé à déménager de Strasbourg en fait, donc ça fait bien un mois...)
Alors, dans les activités Shenzhenoïtes, on trouve en première place, le boulot, où je passe quand même la majorité de mon temps. ça ne se passe pas mal, même si je ne retrouve pas du tout la même ambiance que celle d'Inde, beaucoup plus cordiale et déconnante. Ici, la majorité travaille derrière son PC, avec 5 fenêtres skype ouvertes et le contrôle de ce qu'ils font vraiment n'est pas des plus aisé. Au niveau de l'usine, c'est un peu le souk. J'ai déjà commencé à tachycarder en essayer de recenser nos outils. 4 mecs enfermés dans une pièce qui se sauvent comme des mouches tout en ayant l'air affairé lorsque j'arrive. Rien d'étiquetté, rien de rangé correctement, une tongue sous une étagère et des produits chimiques derrière une autre. Le rythme a continué à s'accélérer lorsque je suis allé regarder l'état d'une machine d'impression toute sale qui fonctionnait à vide. Lorsque j'ai demandé la procédure de fonctionnement, ils m'ont ouvert un tiroir d'où émergeait un monticule de feuilles illisibles et un magasine dont la couverture présentait une fille peu vêtue... Bref, on a une grande marge de progression :-)
Autrement, au niveau de l'activité culinaire, Seb et moi nous laissons aller à quelques plats typiques et peu coûteux que l'on peut trouver dans les rues ou dans les petites échoppes que l'on trouve un peu partout. Il est vrai que par rapport à l'Inde, ce n'est pas un problème de manger ici bien qu'après quelques mois ici, je préssens que l'odeur et le son du petit oignon qui frémit dans la casserole avant d'être rejoint par le thym et le romarin en assaisonnement de la blanquette de veau, du boeuf bourguigon ou d'un tournedos rossini va me manquer. Cependant, hier nous avons trouvé un plaisir certain à nous atabler directement dans la rue, sur de petites chaises pour enfants, devant ce qui devait être un ancien bureau d'écolier encore recouvert d'autocollants animaliers. Assis au milieu d'une 60aine d'autres personnes placées comme nous, nous avons mangé nos brochettes de poulpes, de poulets et de haricots sans cependant nous laisser aller à des expériences plus extrèmes avec la brochette de pattes de poulet ou les huitres.
Aller, je publie ça pour le moment, car ayant repris le message ce matin, il est temps de partir faire des achats!
2 Comments:
"Mon imbécile de frère (le plus jeune et le moins beau)"
attende,
j'ai pensé que votre frère était plus âgé ?
-Nat
oops, c'est ton pas votre. lol mon français est mauvais, desolée
-natalie
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